Quelles sont les étapes essentielles pour réaliser par soi-même la construction d'une véranda en bois afin d'agrandir sa maison ?

Posté par : AigreDouceur - le 20 Mars 2025

Commentaires (16)

  • C'est une super question ! L'architecte, c'est pas forcément obligatoire, mais disons que ça sécurise pas mal le truc, surtout pour les permis et éviter les mauvaises surprises avec le PLU. Perso, j'avais fait sans, mais avec un dossier béton monté par un ami qui s'y connaît. Niveau bois, oublie pas de traiter direct contre les insectes et l'humidité, ça évite les déconvenues dans quelques années... et c'est du vécu !

  • C'est clair que l'histoire du traitement du bois, c'est pas une option, mais une obligation ! J'ai vu des amis se lancer sans trop y penser, et quelques années après, c'est le désastre. Pour compléter ce qui a été dit, je pense qu'il y a plusieurs étapes vraiment importantes à bien cerner dès le départ. Définir précisément ses besoins, l'usage qu'on va faire de cette véranda, c'est la base. Est-ce que c'est plutôt un espace de détente, une salle à manger supplémentaire, un bureau... ? Le design et l'isolation sont aussi primordiales. Bien réfléchir à l'isolation thermique et phonique, c'est pas du luxe, surtout si on veut en profiter toute l'année. Pour les plans, même si on ne fait pas appel à un architecte, je pense que les soumettre à un professionnel pour avis, c'est une bonne sécurité. Histoire d'éviter les erreurs de conception qui pourraient coûter cher par la suite. Enfin, ne pas négliger l'entretien régulier de la structure en bois. Un traitement périodique, c'est indispensable pour préserver la durabilité de l'ensemble. C'est un peu comme une voiture, ça demande un minimum d'attention pour rouler longtemps !

  • Soumettre ses plans à un pro, oui, c'est une sécurité, mais je me demande si c'est pas un peu overkill. Si on a potassé le sujet, qu'on est méticuleux, et qu'on a bien intégré les contraintes locales, ça devrait le faire non ? Après, c'est sûr, faut pas avoir les yeux plus gros que le ventre et bien évaluer ses compétences.

  • Pour les fondations, une dalle béton légère peut suffire si le sol est stable et la véranda pas trop lourde. Sinon, des plots béton bien dimensionnés sont une bonne alternative, plus simple à mettre en oeuvre. L'important est de bien isoler le bois du sol pour éviter les remontées d'humidité. Un film plastique entre le sol et le béton, c'est le minimum.

  • Le film plastique, c'est clair que c'est le b.a.-ba. Mais je me demande si on ne pourrait pas aller un cran plus loin niveau isolation. J'ai lu des trucs sur les membranes d'étanchéité avec un coefficient de résistance thermique (R) amélioré. Ça pourrait valoir le coup, surtout si on veut vraiment faire de la véranda une pièce à vivre toute l'année. En plus, en termes de coût, si on compare au prix d'une véranda clé en main (les données indiquent une économie substantielle en faisant soi-même), investir un peu plus dans l'isolation au départ me semble un calcul pertinent. Pour les fondations, l'idée des plots, c'est pas mal, surtout pour éviter de couler une dalle complète. J'avais vu une étude comparative sur différents types de fondations, et il ressortait que les plots bien dimensionnés offraient un rapport coût/efficacité très intéressant, surtout pour les petites surfaces. Par contre, faut vraiment être précis sur le dimensionnement, en tenant compte du poids total de la structure, du type de sol, et des charges climatiques (neige, vent...). Un petit calcul de résistance des matériaux, ça peut éviter bien des soucis. Et puis, tant qu'on parle d'humidité, je me demande si l'aération sous la véranda ne serait pas un plus. Une sorte de vide sanitaire miniature, avec des grilles de ventilation bien placées, ça pourrait aider à limiter la condensation et à garder le bois au sec. Ça demande un peu de boulot supplémentaire au niveau des fondations, mais ça peut vraiment prolonger la durée de vie de la structure. Après, c'est sûr, faut bien intégrer ça dans les plans dès le départ, pour pas se retrouver avec des surprises au moment de la construction. Mais l'idée me semble intéressante, surtout si on est dans une région où l'humidité est un problème récurrent.

  • L'aération, c'est pas bête, mais faut voir si le jeu en vaut la chandelle. Déjà que certains galèrent à faire des fondations correctes, rajouter un vide sanitaire, ça risque de les achever. Faut pas complexifier à outrance non plus.

  • Merci pour toutes ces infos et partages d'expériences, ça donne de bonnes pistes de réflexion !

  • Plutôt que des grilles de ventilation classiques, pourquoi ne pas envisager un système de ventilation naturelle assistée (VNA) ? C'est un peu plus élaboré qu'un simple vide sanitaire, mais ça pourrait vraiment optimiser la circulation de l'air sous la véranda et limiter les problèmes d'humidité. L'idée, c'est d'utiliser des conduits verticaux pour créer un tirage thermique naturel, en exploitant les différences de température entre l'air intérieur et extérieur. Après, faut voir si la configuration du terrain s'y prête, et si le jeu en vaut la chandelle en termes de coût et de complexité de mise en oeuvre. Mais si on veut vraiment une véranda durable et confortable, ça peut être une piste intéressante à explorer. Et puis, c'est une solution écologique, qui ne consomme pas d'énergie.

  • C'est intéressant cette histoire de VNA, Harmonia. 🤔 Mais du coup, tu penses qu'il faut prévoir quoi comme matériaux spécifiques pour les conduits verticaux et comment les dimensionner correctement pour que ce soit efficace ? Et niveau entretien, ça se passe comment ? 🛠️

  • Excellentes questions ! Pour les conduits, je pense qu'on peut utiliser des tuyaux en PVC, mais il faut s'assurer qu'ils soient bien isolés pour éviter la condensation à l'intérieur. Le dimensionnement dépendra de la surface de la véranda et du niveau d'humidité de la région, mais en général, des diamètres de 150 à 200 mm devraient suffire. Pour l'entretien, il faudra vérifier régulièrement qu'il n'y ait pas d'obstructions (feuilles, insectes...) et nettoyer les conduits si nécessaire. Une inspection annuelle me semble raisonnable.

  • En complément de ce qu'AigreDouceur a dit sur la VNA, une petite astuce pour optimiser le tirage thermique : peindre les conduits extérieurs en noir. Ça augmente l'absorption de la chaleur solaire et favorise l'ascension de l'air chaud. Et pour l'entretien, une grille amovible en haut des conduits facilite grandement le nettoyage !

  • Si je résume bien, on a abordé pas mal de points essentiels pour construire sa véranda en bois 🔨 : * L'intérêt (ou non) de faire appel à un architecte 📐. * L'importance capitale du traitement du bois contre l'humidité et les insectes 🐛. * La nécessité de définir précisément l'usage de la véranda pour adapter le design et l'isolation ♨️. * Les différentes options pour les fondations (dalle légère vs plots) et l'isolation du sol 🧱. * Et enfin, des pistes pour l'aération sous la véranda, avec notamment l'idée d'une VNA 🌬️. De quoi bien avancer dans la réflexion ! 👍

  • Certes, c'est un bon récapitulatif, mais parler de "nécessité" pour définir l'usage de la véranda, c'est peut-être un peu fort. On peut aussi se laisser porter par l'inspiration du moment, non ? Tout planifier à l'avance, ça enlève un peu de charme. Enfin, c'est mon avis.

  • Au top ce récap ! Par contre, pour l'architecte, je me demandais, tu parlais de dossier béton monté par un ami... C'est quoi exactement les infos/documents que ton ami avait inclus dans ce dossier ? Juste pour avoir une idée plus précise du niveau de détail et de ce qu'il faut anticiper.

  • En fait, il avait surtout bossé sur les plans techniques, avec les cotes précises, les matériaux utilisés, et un schéma détaillé des fondations. Le but, c'était de montrer que le projet respectait les normes de construction et qu'il était réalisable en toute sécurité. Après, il avait rajouté des photos de projets similaires pour donner une idée du rendu final. C'est surtout ça qui a rassuré la mairie, je pense.

  • Je trouve que vous vous dispersez beaucoup. Reprenons les bases. Pour une véranda durable, le plus important, c'est l'évacuation de l'eau. Pensez à prévoir une pente suffisante pour l'écoulement des eaux de pluie dès la conception du toit. Une pente de 5% est un minimum. Et surtout, assurez-vous que le système de gouttières soit dimensionné correctement pour éviter les débordements, surtout si vous êtes dans une région pluvieuse. Une bonne évacuation, c'est 50% du travail contre l'humidité de fait.