Bien vu pour l'alignement, c'est souvent là que le bât blesse. Moi, j'utilise un cordeau traceur, ça aide pas mal à garder le cap droit. Et un bon marteau d'ardoisiers, c'est pas du luxe non plus, pour fendre net sans abîmer le reste.
Mélodistrade, contente que l'astuce puisse servir ! 😉
Pour compléter, je dirais qu'il ne faut pas négliger la préparation. Bien choisir son type d'ardoise, c'est la base. On ne pose pas de la même façon une ardoise naturelle qu'une ardoise synthétique, forcément. Et puis, il y a la question du recouvrement qui entre en jeu. Plus la pente du toit est faible, plus le recouvrement doit être important pour assurer l'étanchéité. C'est du bon sens, mais ça vaut la peine de le rappeler. J'ai vu des toits où ça avait été fait à l'économie... catastrophe garantie ! 🌧️
Le mode de fixation aussi, clous ou crochets, c'est un débat. Perso, je préfère les crochets, ça évite de percer l'ardoise et donc de fragiliser l'ensemble. Mais ça dépend aussi de la région et des contraintes climatiques. Dans les zones ventées, les clous peuvent être plus adaptés. Faut voir.
Et puis, un truc auquel on ne pense pas toujours, c'est la ventilation sous les ardoises. Une bonne ventilation, ça prolonge la durée de vie de la toiture et ça évite les problèmes d'humidité. Donc, bien penser à la mise en place des liteaux et à l'espace qu'on laisse pour que l'air puisse circuler.
Sans parler de la sécurité, évidemment. Un harnais, des chaussures antidérapantes, et un échafaudage stable, c'est pas des options. On ne rigole pas avec ça. J'ai vu un collègue faire une mauvaise chute une fois, ça calme direct. 🤕
Bref, la pose d'ardoises, c'est un métier qui demande de la rigueur et de la méthode. Mais avec les bons outils et les bonnes astuces, c'est tout à fait faisable. 💪
Ah la sécurité, sujet primordial ! Moi qui suis plus souvent sur des murs que sur des toits (quoique, des fois, ça grimpe pas mal avec les faïences !), je vois trop de gens qui font l'impasse. Un harnais, c'est pas juste pour faire joli... bref.
Pour revenir aux ardoises, le coup de la ventilation, c'est super pertinent. J'ai eu un chantier une fois où l'isolation avait été faite n'importe comment, bonjour les dégâts après la première pluie. Donc, oui, bien penser à tout ça !
Entièrement d'accord sur la sécurité, Mélodistrade. C'est fou le nombre de personnes qui prennent des risques inutiles. On dirait qu'ils n'ont jamais vu les statistiques des accidents du travail dans le bâtiment.
Et tu as raison de souligner les problèmes d'isolation et d'humidité. C'est un cercle vicieux. Une mauvaise isolation favorise la condensation, et la condensation, à terme, détériore la toiture et peut même endommager la charpente.
Pour rebondir sur ce que tu disais sur la ventilation, il faut vraiment insister sur l'importance de la lame d'air sous les ardoises. C'est elle qui permet d'évacuer l'humidité et de réguler la température. D'ailleurs, il existe des calculateurs pour déterminer la section de ventilation nécessaire en fonction de la pente du toit et de la zone climatique. C'est un paramètre à ne surtout pas négliger.
En parlant de liteaux, j'en profite pour ajouter qu'il faut choisir des liteaux traités autoclave. Ça évite qu'ils ne pourrissent trop vite à cause de l'humidité. Et il faut aussi veiller à l'espacement entre les liteaux, qui dépend de la taille des ardoises et du recouvrement. Un mauvais espacement peut entraîner des problèmes d'étanchéité.
Et pour finir, un petit mot sur les raccords et les accessoires (rives, faîtage, arêtiers, noue). C'est souvent là que les problèmes commencent. Il faut être particulièrement vigilant sur l'étanchéité de ces zones, car ce sont des points faibles de la toiture. Perso, j'utilise toujours des closoirs ventilés pour le faîtage et les arêtiers. Ça assure une bonne ventilation tout en empêchant les infiltrations d'eau.
Voilà, c'était ma petite contribution du jour. En espérant que ça puisse aider certains à éviter les erreurs les plus courantes. Parce que, comme on dit chez moi, "mieuxvautprévenirqueguérir" !
Les closoirs ventilés, c'est top. J'en ai posé sur un chantier pas plus tard que la semaine dernière, et le client était ravi. Niveau finitions, c'est nickel.
Niveau finition, oui, c'est indéniable, ça fait propre. Après, faut voir si le surcoût est toujours justifié, surtout sur des petites surfaces ou des budgets serrés. Une bonne vieille technique bien maîtrisée, ça peut faire aussi bien pour moins cher, non ?
Commentaires (7)
Bien vu pour l'alignement, c'est souvent là que le bât blesse. Moi, j'utilise un cordeau traceur, ça aide pas mal à garder le cap droit. Et un bon marteau d'ardoisiers, c'est pas du luxe non plus, pour fendre net sans abîmer le reste.
Merci Fulgurance pour l'astuce du cordeau et du marteau d'ardoisiers, c'est noté ! 👍🏻 Toujours bon à prendre pour améliorer ma technique. 🤓
Mélodistrade, contente que l'astuce puisse servir ! 😉 Pour compléter, je dirais qu'il ne faut pas négliger la préparation. Bien choisir son type d'ardoise, c'est la base. On ne pose pas de la même façon une ardoise naturelle qu'une ardoise synthétique, forcément. Et puis, il y a la question du recouvrement qui entre en jeu. Plus la pente du toit est faible, plus le recouvrement doit être important pour assurer l'étanchéité. C'est du bon sens, mais ça vaut la peine de le rappeler. J'ai vu des toits où ça avait été fait à l'économie... catastrophe garantie ! 🌧️ Le mode de fixation aussi, clous ou crochets, c'est un débat. Perso, je préfère les crochets, ça évite de percer l'ardoise et donc de fragiliser l'ensemble. Mais ça dépend aussi de la région et des contraintes climatiques. Dans les zones ventées, les clous peuvent être plus adaptés. Faut voir. Et puis, un truc auquel on ne pense pas toujours, c'est la ventilation sous les ardoises. Une bonne ventilation, ça prolonge la durée de vie de la toiture et ça évite les problèmes d'humidité. Donc, bien penser à la mise en place des liteaux et à l'espace qu'on laisse pour que l'air puisse circuler. Sans parler de la sécurité, évidemment. Un harnais, des chaussures antidérapantes, et un échafaudage stable, c'est pas des options. On ne rigole pas avec ça. J'ai vu un collègue faire une mauvaise chute une fois, ça calme direct. 🤕 Bref, la pose d'ardoises, c'est un métier qui demande de la rigueur et de la méthode. Mais avec les bons outils et les bonnes astuces, c'est tout à fait faisable. 💪
Ah la sécurité, sujet primordial ! Moi qui suis plus souvent sur des murs que sur des toits (quoique, des fois, ça grimpe pas mal avec les faïences !), je vois trop de gens qui font l'impasse. Un harnais, c'est pas juste pour faire joli... bref. Pour revenir aux ardoises, le coup de la ventilation, c'est super pertinent. J'ai eu un chantier une fois où l'isolation avait été faite n'importe comment, bonjour les dégâts après la première pluie. Donc, oui, bien penser à tout ça !
Entièrement d'accord sur la sécurité, Mélodistrade. C'est fou le nombre de personnes qui prennent des risques inutiles. On dirait qu'ils n'ont jamais vu les statistiques des accidents du travail dans le bâtiment. Et tu as raison de souligner les problèmes d'isolation et d'humidité. C'est un cercle vicieux. Une mauvaise isolation favorise la condensation, et la condensation, à terme, détériore la toiture et peut même endommager la charpente. Pour rebondir sur ce que tu disais sur la ventilation, il faut vraiment insister sur l'importance de la lame d'air sous les ardoises. C'est elle qui permet d'évacuer l'humidité et de réguler la température. D'ailleurs, il existe des calculateurs pour déterminer la section de ventilation nécessaire en fonction de la pente du toit et de la zone climatique. C'est un paramètre à ne surtout pas négliger. En parlant de liteaux, j'en profite pour ajouter qu'il faut choisir des liteaux traités autoclave. Ça évite qu'ils ne pourrissent trop vite à cause de l'humidité. Et il faut aussi veiller à l'espacement entre les liteaux, qui dépend de la taille des ardoises et du recouvrement. Un mauvais espacement peut entraîner des problèmes d'étanchéité. Et pour finir, un petit mot sur les raccords et les accessoires (rives, faîtage, arêtiers, noue). C'est souvent là que les problèmes commencent. Il faut être particulièrement vigilant sur l'étanchéité de ces zones, car ce sont des points faibles de la toiture. Perso, j'utilise toujours des closoirs ventilés pour le faîtage et les arêtiers. Ça assure une bonne ventilation tout en empêchant les infiltrations d'eau. Voilà, c'était ma petite contribution du jour. En espérant que ça puisse aider certains à éviter les erreurs les plus courantes. Parce que, comme on dit chez moi, "mieuxvautprévenirqueguérir" !
Les closoirs ventilés, c'est top. J'en ai posé sur un chantier pas plus tard que la semaine dernière, et le client était ravi. Niveau finitions, c'est nickel.
Niveau finition, oui, c'est indéniable, ça fait propre. Après, faut voir si le surcoût est toujours justifié, surtout sur des petites surfaces ou des budgets serrés. Une bonne vieille technique bien maîtrisée, ça peut faire aussi bien pour moins cher, non ?